Au Vietnam, on y vient, et on y revient

Allez, vous préparez un beau voyage au Vietnam, un circuit au milieu de ses beautés naturelles, classées par l’UNESCO, dans un environnement Asiatique déjà porteur de rêves et de fantasmes.

Vous consultez les forum, les guides papier, Routard, Lonely, Bleu, Futé, vous vous faites des dossiers, visionnez de vidéos, mais sachez, que le véritable attrait du pays, vous ne le trouverez que sur place.

Pourquoi ? Parce que le Vietnam est atypique à différents égards :

          -C’est le seul pays des environs à utiliser les caractères alphabétiques latins

                  -Au contraire du Laos, Cambodge, Thaïlande, les habitants pratiquent un bouddhisme du Grand Véhicule mâtiné d’une observance qui leur est propre, le Culte des Ancêtres, et qui gère leur vie bien plus qu’un voyageur ne peut s’en rendre compte.

                   - Trente ans de guerres qui furent aussi civiles suivies de famines pas si lointaines, et aussi d’un communisme pur et dur jusqu’au Doi Moi.

                                         - Un cheminement vers le libéralisme, sans révolution, ni violences, au point que l'on a du mal a le discerner maintenant

                                                   -   1000 ans d’occupation Chinoise, 100 ans de colonisation Française

                                       - Un territoire qui s’étend sur 2000 km, (distance de Paris à Marrakech)  du climat  4 saisons des montagnes du Nord, à la mousson du Delta du Mékong, du pays des Viets, à celui des Cham et des Khmers.

                                           -Un pays de montagnes et de mer.     

                                                 - Et 54 ethnies à qui on a laissé vivre leur vie, leurs coutumes, sans les parquer, sans ghettoïsation.

Le véritable attrait du Vietnam, et c’est lui qui fait revenir tant de visiteurs, c’est le Vietnamien, son sourire, son hospitalité, sa gentillesse. C’est le charme de la Vietnamienne, sa silhouette dans un Ao Dai sous chapeau conique, les rires et la spontanéité des enfants-rois, les gestes ancestraux du Nha Que, du paysan dans sa rizière, le regard des H’Mong, Daos, Sedang, Thai,  une culture richissime avec, en plus, les années de guerre et de misère gravées dans leurs  gènes,  leur désir sincère de  devenir votre ami,

En retour, ils vous montreront que, peut-être, l’individualisme peut nous écarter de formes  du bonheur, que les grands principes trop brandis frénétiquement nous écartent d’une vie tellement zen, que dans la vie en société, on peut se réjouir du plaisir de son prochain et même le partager avec lui, que la plus belle chambre est un matelas posé sur des lattes dans la maison sur pilotis de Ba le Dao ou de Chu le H’Mong Fleur que l’autre est intéressant, justement par sa différence si l’on porte la tolérance comme un étandard.

Ne demandes pas ton chemin a celui qui sait, tu pourrais ne pas te perdre

(Dupré)

Ne demandes pas ton chemin à celui qui sait, tu pourrais ne pas te perdre