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Paradoxe, le Vietnamien dans la nature
Dans un pays ou les activités sont restées très souvent manuelles dans des paysages somptueux, l'attitude des Vietnamiens est très paradoxale: Ils peuvent aussi bien martyriser outrageusement la nature , et la vénérer religieusement.
Si les usines rejettent leurs eaux usées dans les rivières le particulier s'y débarrasse souvent de ses sacs plastiques. omniprésents au pays.
La Baie d'Halong Terrestre, classée par l'UNESCO ? Le tas d'ordures en fait partie ?
Et pourtant, leurs enfants sont éduqués pour respecter cette nature
Et ils sont capables de percer un mur pour le laisser traverser par les branches d'un arbre.
Quand on construit un mur , on le fait contourner l'arbre plutôt que couper celui-ci.
Cette vénération de la nature se traduit depuis trois ans par cette précipitation des citadins vers des champs de fleurs pour s'y faire photographier. Fin octobre, début novembre, les hôtels sont complets à Dong Van, les jeunes Viets (et les autres) se précipitent pour voir les champs de sarrasin en fleurs dont les propriétaires demandent un droit d’entrée qui leur assure une meilleure subsistance que le riz ou le mais.
Dans les pépinières de la banlieue de Hanoi,on attire aussi les amateurs
Sur la route entre Méo Vac et Dong Van, champs de sarrasins, droit d’entrée: 20 000 dongs,
On a créé des massifs avec des observatoires..........
..................d'ou l'on prend des images romantiques à souhait..........Gâchant par ailleurs le charme du "tout naturel"
Les champs de thé ont cet avantage qu'ils sont photogéniques toute l’année. Alors on peut investir dans des commerces permanents de loueurs de costumes tribaux. Mise en scène, effectivement mais une ambiance charmante . Un beau moment au milieu de citadins venus s'amuser, s'aimer, rire, et les autochtones, de vrais H'Mong Fleur qui, outre les costumes vendent herbes médicinales, thé, évidemment, et autres produits de leurs récoltes
Envahie par les sarrasins
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