• Une rizière par jour 17

    Une année, il y eut, sur les montagnes du Tonkin, une terrible sècheresse. Les villageois contemplaient leurs rizières, catastrophés. Les batons d'encens enfumaient temples et pagodes, les autels croulaient sous les offrandes, sans que Bouddha, Génies, ancêtres ou  Empereur du Ciel ne consentent à dispenser la moindre ondée salvatrice.

    Seul, le petit Vinh, allait et venait le long du sentier de plurieurs kilomètres, entre la rivière et la rizière, apportant son petit seau d'eau.

    Vinh, mon petit, lui dit son papa, crois tu que c'est avec ce petit seau que tu vas inonder la rizière?

    Non, papa, mais je fais ma part.

     

    Une rizière par jour 17

     

    Les habitats, ici des H'Mong près de Bao Lac, sont implantés au milieu des rizières. Quelques fois groupés en petits hameaux, mais souvent isolés. La scolarisation en souffre, les enfants devant faire de longues marches pour aller à l'école. C'est pourquoi, bien souvent, on voit surgir, au milieu de nulle part, un établissement scolaire.

     

     L’argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante

                                                                                      (proverbe Chinois)

     

     

     

     

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