• Les Plages Vietnamiennes

     

    Les Plages Vietnamiennes

     

    Les Plages Vietnamiennes

    Des kilomètres de plages ensoleillées, occupées par des pêcheurs côtiers et des vendeurs de fruits de mer. Le bonheur de fouler le sable durci à marée basse, à la rencontre de personnages authentiques dans leur simplicité et leur bonne humeur, ravis de voir la journée agrémentée par la présence d’occidentaux qui s’intéressent à eux, sous les couleurs chaudes  d’une  aurore  avancée.

    Les Plages Vietnamiennes

    Ce soir, à la fraîche toute relative, apparaîtront quelques baigneurs locaux avant  que les professionnels ne refassent leur apparition afin de gréer leurs  esquifs précaires, pour une nuit de labeur.

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    Les Plages Vietnamiennes

    May vient juste de s’échouer. Il est parti à deux heures du matin.

    La femme est venue chercher le produit de la nuit : Quelques poissons, des petits crabes qu'elle trie sur la plage et  qu’elle va aller vendre au marché local de Quynh Long.

    Lui, il est resté dans sa barque à démêler et ravauder ses filets.

    Les Plages Vietnamiennes

    Ils sont pêcheurs de père en fils. Une nuit, ils ont fait naufrage. Son frère et lui savaient bien nager, mais le père a été pris par la mer.

    Ses enfants ne seront pas pêcheurs, l’un d’eux travaille dans un bureau à Vinh. Eh oui, le métier ne parait beau et romantique qu’à la condition d’être touriste.

     

    Lui, seul, battu des flots qui toujours se reforment, 
    Il s'en va dans l'abîme et s'en va dans la nuit. 
    Dur labeur ! tout est noir, tout est froid ; rien ne luit. 
    Dans les brisants, parmi les lames en démence, 
    L'endroit bon à la pêche, et, sur la mer immense, 
    Le lieu mobile, obscur, capricieux, changeant, 
    Où se plaît le poisson aux nageoires d'argent, 
    Ce n'est qu'un point ; c'est grand deux fois comme la chambre. 
    Or, la nuit, dans l'ondée et la brume, en décembre, 
    Pour rencontrer ce point sur le désert mouvant, 
    Comme il faut calculer la marée et le vent ! 
    Comme il faut combiner sûrement les manoeuvres !
    Les flots le long du bord glissent, vertes couleuvres ;
    Le gouffre roule et tord ses plis démesurés, 
    Et fait râler d'horreur les agrès effarés. 
    Lui, songe à sa Jeannie au sein des mers glacées, 
    Et Jeannie en pleurant l'appelle ; et leurs pensées 
    Se croisent dans la nuit, divins oiseaux du coeur.…..

                                                                               Les pauvres gens (Victor Hugo)

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    « C'est tintin pour le Lotus bleu »

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