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Que sont-ils devenus?
Depuis 7 ans que Les "Enfants d'En Face France " font opérer des enfants des provinces reculées du Nord Vietnam, il a semblé nécessaire d'aller à la rencontre de nos premiers petits "protégés", au 4 coins des montagnes du Tonkin. Raid effectué en trois jours (bien) pleins pour visiter les 4 premiers bénéficaires. Durée performante compte tenu de l'éloignement des uns des autres et de l'état des routes, car, comme le dit le Président Stéphane Bobin "Si je tenais celui qui a décidé d'intervenir dans les endroits les moins accessibles!"
1) Chi
Chi, c'est notre point de départ, l'emblême de notre projet. Un rappel:
En 2010, je séjourne dans un village de l'ethnie Dao. Le fils de mon hôte, me parle d'une petite cousine de 2ans 1/2 atteinte d'une malformation cardiaque et qui est en train de mourir faute d'argent pour l'intervention chirurgicale. Sans bien savoir pourquoi je demande à la voir et rencontre une famille à qui je redonne de l'espoir, sans avoir vraiment de solutions.
C'est à ce moment que me contacte via mon blog, le Président d'une ONG qui est en train de se créer. Etonnante coïncidence, car Stéphane Bobin habite une petite commune du Limousin que je connais très bien, lui je ne le connaissais pas. On décide de collaborer pour sauver Chi.
"Il n'y a pas de hasard, que des rendez-vous" (Paul Eluard)
Sur les conseils de notre ami Charles Hénuzet, éminent cardiologue Belge qui me dit que d'excellents chirurgiens pratiquent, nous demandons à Ninh le patron de Jasmin Tonkin, d'intervenir auprès de la direction de l'hôpital de cardiologie Tim. Le directeur, devient un ami et nous ouvrira toutes les facilités d'admission, ce qui n'est pas un mince avantage au Vietnam.
Chi sera sauvée et c'est le début de l'action de les Enfants d'En Face au Vietnam.
Chi 7 ans après
Evidemment, Chi a bien changé ! Elle a maintenant presque 10 ans et tout va bien, elle mène une vie normale, seule une cicatrice qui s'estompe avec le temps rappelle sonn ancienne infortune.
A la rentrée, elle sera en CM1 et elle travaille plutôt bien.
L'accueil qu'elle nous réserve est enthousiaste de même que ses parents. Leur situation n'a guère évolué: le père, Tuyen se loue dans les chantiers
Stéphane Bobin, le Président d'EEFF n'est pas venu les mains vides. Les Poupées Corolle aident l'association et ont fait don d'une belle poupée . Chi va l'appeler Mo (rêve en Vietnamien)
L'utilitaire n'a pas été oublié avec une distribution de stylos cahiers, crayons taille-crayons etc.... de même qu'une enveloppe destinée à subvenir aux frais de lunettes. En effet, Chi n'a pas une bonne vue qui n'est pas corrigée.
Stéphane montre les photos prises il y a 7 ans.
Mo, la poupée Corolle est rapidement devenue complice de jeux
Nous sommes conviés à partager le repas
Le petit frère, né de la confiance retrouvée a une belle santé.
Avec le grand-père et la Grand-mère
Nous laissons cette petite famille, pionnière des actions de Les Enfants d'En Face France. Nous avons été reçus comme des membres de la famille proche et ils ont tenu à remercier tous ceux qui ont contribué à permettre une vie normale à leur petite Chi.
Merci aux "Poupées Corolle", c'est un rayon de soleil qu'ils ont fait entrer sous les palmes de cette maison sur pilotis dans un lieu si reculé.
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Au cours de nos périples montagnards, nous nous arrêtons souvent visiter une école. Le Vietnam est, à ce point, accueillant que les établissements scolaires sont ouverts aux visiteurs pendant les cours et qu'ils sont même reçus en chansons et en danses.
Nous sommes arrivés ici, à Than Uyen dans la province de Lai Chau. Nous sommes dans le domaine des Thai Noir. L'école, sur un fond de montage aux rizières étagées est repeinte de neuf, les enfants sont soignés. Les Thai Blanc, arrivés dans ces contrées autrefois très tôt, ne sont pas pauvres et on le ressent dans l'environnement. On est bien loin du délabrement et de la salissure moisie de certains établissements H'Mong.
Les enfants sont disciplinés, bien vêtus......
On attend tout de l'école, ce qui est le plus sûr moyen de ne rien obtenir d'elle
(Frédéric Dard)
Studieux, soigneux........
Uniforme avec le foulard de pionnier qui affiche son volontariat civique, humaniste.
"Il a été décidé qu'on reparlerait, dès les petites classes, d'éducation civique, d'honnêteté, de courage, de refus du racisme et d'amour de la République. Il est dommage que l'école ne soit fréquentée que par les enfants." (André Frossard)
Une session, à la fin des cours est destinée aux mamans qui n'ont pas pu aller à l'école dans leur enfance
Et lorsque vous repartez, une petite fille vient vous offrir un bouquet pour vous remercier de votre visite!.........Chavirant....
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Depuis près de dix ans que le port du casque est devenu obligatoire au Vietnam, la population intègre petit à petit cet accessoire dans la panoplie du motocycliste, et, s'il n'est pas aussi omniprésent sur les motos que le téléphone mobile, il devient d'un usage courant. Bien sûr, il ne s'agit pas de sécurité, mais plutôt de prévention envers la nuisance policière. Pour preuve, il est oublié dans les petites rues, à l'instar des autres règles de circulation, comme le respect des feux tricolores par exemple (Grand sentiment de solitude lorsque j'attend le feu vert à un croisement, sous l'oeil goguenard des moto-taxis).
Mais il faut dire que l'instrument protecteur se prête mal aux coutumes d'une population féminine qui a l'habitude de porter chapeaux, queue de cheval ou chignon. Il a donc fallu adapter l'objet:
Adaptation de gré ou de force
Le casque de Bo Doi fut considéré comme un bon article, ce qui fut lentement infirmé par la maréchaussée.
La règle ne semble concerner que les adultes
Sur un modèle dit de "casquette de jockey", intégration de la queue de cheval, le dégagement latéral permettant l'usage du téléphone portable "à bord"
Mais le problême le plus crucial a été l'intégration du chignon traditionnel, très volumineux, chez les Thai, chignon très couramment porté par les femmes de cette ethnie
Comme la police est devenue de moins en moins tolérante, un fabricant a intégré le toupet Thai à un de ses modèles. Le radome n'est pas très aérodynamique, mais règlementaire.
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Pour le troisième fois cette année, la Fondation Abbé Pierre va permettre à Les Enfants d'En Face de reloger une famille durement touchée par les aléas de la vie.
Départ pour le début des travaux: Ninh, de Jasmin Tonkin, Huyen et Lien de la Caisse Sociale de Vinh Phuc, Hong la journaliste et Mr Dung vice président de la commune de 7000 habitants
Nous avions déjà rencontré Bao, maman handicapée à qui nous avions fait faire un fauteuil lui permettent de mieux se déplacer. Elle va dans les marchés mendier, mais la honte l'oblige, pour ne pas être reconnue, à aller le plus loin possible de son domicile.
Lequel domicile l'abrite avec sa fille, dans une seule pièce.
Bao (un sourire si rare)
Une seule piece, un seul lit pour elles deux
Aujourd'hui, nous sommes venus mettre en route les travaux pour la construction d'une maison décente.
Il a fallu définir la date propice pour le géomancien, avant d'organiser la cérémonie à laquelle assiste, non seulement la Caisse Sociale de Vinh Phuc, mais les autorités de la commune de Trung My et celles du District. Hong, de la télévision régionale,s'est déplacée.
Les discours de remerciements et de bonne chance se sont succédés avant les premiers coups de pelle.
Bao est très émue et ne pourra sortir un mot pour la journaliste, quant à Chang, sa fille elle fond en larmes. Celle ci vient de subir avec succés l'examen d'entrée au Lycée, avec mention.
Chang, diplôme en main et Bao qui n'ose pas croire qe l'on va lui construire une maison
Une de nos préoccupations, et celle de la Caisse Sociale de Vinh Phuc est qu'il est indispensable que les récipiendaires soient propriétaires du terrain sur lequel nous allons construire.
Dans le cas de Bao et Chang, c'est la Province qui a offert le terrain au titre de famille parmi les plus pauvres.
Les officiels ont laissé fort opportunément les pelles aux "hommes de l'art" et nous reviendrons voir l'avancée des travaux lors de la visite du Président Bobin de "Les Enfants d'En Face France" et de la Présidente de Ecole Pour Tous Vietnam dans moins d'un mois.
Inutile de dire que nous sommes fiers de représenter la Fondation Abbé Pierre dans cette partie isolée du Vietnam
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Le Gouvernement Français nous a annoncé qu'en 2040, il n'y aurait plus de voitures a essence sur les routes. Soit!
En 2030, l'Allemagne aura déjà éradiqué ce mode de locomotion de la circulation Teutonne. Soit!
Mais la vraie nouvelle, c'est que les Vietnamiens ont décidé de bannir en 2030 les motos de Hanoi! Mais alors, à quoi va bien pouvoir ressembler notre bonne vieille capitale Tonkinoise
Il est évident que si on ne laisse que les voitures dans Hanoi, il y aura moins de pollution. Mais imaginez le changement dans les habitudes des habitants, et surtout, comment vont ils pouvoir faire accepter aux vélos électriques ce qu'ils font endurer à leurs chères Honda, Yamaha et consort. Voyez un peu!
Déjà des prototypes audacieux fleurissent. Mais celui-ci avec un moteur de débroussailleuse, sera sans doute recalé.
Les déménagements devront être assurés par des camions électriques ou des chars à buffles?
les 9 sacs de 50 kg de ciment, ça va. Mais l'auxiliaire, il faudra lui payer le taxi?
Et la balade en famille autour du lac Hoan Kiem, déjà interdit aux motos le week end.
Sans troubler la sieste des enfants
Si l'on demande leur avis aux canards, bien magret eux, ils préfèreront ce véhicule décapotable à impériale. Les touristes paient cher pour ça
Quant à eux, ils s'en tordent de rire de ces cochonneries
Finis les numéros d'équilibrisme
Enfin, une recommandation de la Sécurité Routière, bien inutile dans ce pays:
Téléphoner à bord............
on n'arrive pas à bon porc
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