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Notre petit groupe de photographes a débarqué dans ce superbe village de H'Mong Fleur, de religion Protestante, cultivateurs d'orchidées, village bien ordonné au cadre sauvage percé par un torrent issu d'une belle cascade, et, surtout à la population si hospitalière. Rien ne fut regretté pour nous être agréable, comme ce spectacle au milieu de la population pendant lequel s'est exprimèe l'âme des H'Mong Fleur.....Et une Marseillaise plébiscitée par nos hôtes.
Mme Chu, notre hôtesse
Couchage sommaire mais personne ne s'est plaint d'avoir mal dormi
Des rapprochements se firent malgré des disparités
Les enfants avaient été réunis pour recevoir des cadeaux de nos amis
Je reste admiratif de cette ethnie, les H'Mong, qui vivent selon leurs traditions, en intégrant seulement les avancées modernes qui les intéressent tout en individualisant leur collectivité.
Ainsi, Su, étudiante en Anglais et en Coréen à Hanoi, revient régulièrement dans son village revêtir la tenue H'Mong, perpétuer rites, coutumes, danses et chants de même que sa copine, étudiante en pharmacie qui espère pouvoir monter son officine ici.
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Si, regarder en arrière te donne du chagrin
Si, regarder devant t'inspire du chagrin,
Alors, regarde à côté, je serai toujours là
(anonyme)
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La joie des écoliers de l'ethnie Thai Noir, à l'école de Than Uyen,auxquels nous avons offert ces petites peluches de la part de Chrystelle et Hervé, nos amis perigordins.....Et il y en a eu pour tout le monde!
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Point n'est besoin de comprendre le H'Mong pour communiquer de nos regards. Une petite fille qui me propose une pomme achetée sur le marché par son papa protecteur, regards amènes et doux d'un moment privilégié.
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Les H’Mong (autres noms: Mieu Toc, Méo, Man Trang) sont près de 790 000 au Vietnam où ils sont arrivés de la fin du XVIII ème au début du XIX ème siècle, du sud de la Chine. Arrivés tardivement, alors que les Tay occupaient déjà les vallées, ils durent se contenter des terrains d’altitude à fortes pentes.
Ce que l’on peut observer en se baladant par les sentiers qui traversent les villages: Le riz, que les H’Mong cultivent en terrasses ne vient qu’en seconde place après le maïs cultivé sur brulis en assolement. On cultive en alternance diverses légumineuses, doliques verts, haricots, petits pois.
Ils pratiquent labourage et hersage même sur de fortes pentes Depuis quelques temps, sur les pentes des environs de Mu Cang Chai, le gouvernement a encouragé la semence de moutarde, afin d’attirer les touristes Vietnamiens qui aiment se faire photographier au mileu des étendues de fleurs très belles en novembre. Autres fleurs, mais cultivées plus clandestinement, à des fins médicinales et familiales (pour les vieux), le pavot. Ses deux variétés, le ginure saponica et le conioselium unvittatum étaient une source de revenus très importante, autrefois, remplacées sur “recommandation gouvernementale “ par la culture des prunes, pêches et pommes. Ces dernières, récoltées en août, servant à la confection du délicieux Tao Méo auquel nul de mes amis ne saurait être dispensé et dont le trafic, lui, au contraire de l’opium , n’est pas passible de la peine de mort (sauf cirrhose)
L’élevage des volailles est très développé. La plupart des familles H’Mong possède buffles, boeufs ,chevaux. Le cochon est la viande de base. L’animal est apprécié très gras pour fournir un maximum de calories pour l’hiver.
La société H'Mong se distingue par une grande solidarité entre les gens d'une même lignée et du même village. Dans la famille patrilinéaire, l'homme jouit d'une supériorité absolue et la polygamie n'est pas rare.
La femme H'Mong accouche en position accroupie, le placenta est enterré sous le lit si c'est une fille, au pied de l'autel des ancêtres si c'est un garçon.
Texte d'après "Ethnies Minoritaires du Vietnam" Editions Thé Gioi.
Photos prises en avril 2017, lors d'une randonnée vers Mu Cang Chai lors d'un circuit pour photographes.
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