La Maison de  N'Guyen Thi  Thao

Nous étions sous le coup d’un moment  émouvant, qui avait vu la rencontre de Michèle et de son filleul, lorsque Duyen et Lien de la Caisse Sociale de Vinh Phuc ont jugé opportun de nous remettre le nez face à la misère qui sévit dans cette province.

Au bord de la route, une petite maison surplombe la rivière. Elle fut construite sur un sol tellement instable que les murs sont fissurés. Des étais approximatifs tentent  de soutenir la toiture. A l’intérieur, une odeur de moisi provient des murs qui transpirent  d’humidité.

Comme meubles, 2 lits et un autel des ancêtres. C’est le fil a linge, dehors, qui sert d’armoire. Une annexe sert de dépotoir/ cuisine et abritait une vache qui a été vendue.

C’est ici que Thao et ses deux filles vivent. Son mari les abandonnées  il y a sept ans. Elle se loue comme main d'œuvre agricole.

Phuong, 14 ans est en 8^ème (4^ème en France), Hong  8 ans est en 2^ème  (CE1). Elles ne travaillent pas bien. Elles sont d’une tristesse bouleversante.

Bien entendu, nous avons évoqué, avec Duyen et Lien, comment leur venir en aide en leur offrant un logement décent. Pas question de construire sur le terrain actuel que la rivière sape dans ses fondements.

Peut être pourrait-elle disposer d’un petit champ de thé à côté,  et qui appartient à sa famille.

En attendant, Michèle a tenu à offrir aux filles deux poupées qui ont détendu leurs visages sans y accueillir le moindre début de sourire, mais des larmes dans les yeux de Phuong.

Superbe poupée fabriquée par Michele Pfeiffer dans les bras de Hong

On espère que,  comme Ha, Son, Huy et bien d’autres maintenant, grace à les Enfants d’En Face et à la Fondation Abbé Pierre, nous verrons, un jour ces visages s’illuminer

En marge de la visite de Michèle Potée, présidente de Ecole Pour Tous Vietnam, nous avons voulu vister des familles à qui nous avons construit des maisons à Vinh Phuc, particulièrement grace a l’aide de la Fondation Abbé Pierre.

Le but était évidemment, d’observer l’incidence de ces constructions sur la vie des familles, choisies pour être socialement, en détresse, mais aussi pour constater les conséquences sur le parcours scolaire des enfants.

En effet, nous choisissons des familles sinistrées qui ont des enfants en âge scolaire et souhaitons leur permettre une scolarité normale, appuyés que nous sommes par nos amis de Ecole Pour Tous, qui dotent les intéressés en mobilier neuf, mais aussi  complètent l’action de la « Fondation Abbé Pierre » et des « Enfants d’En Face France », par la recherche de parrains pour ces enfants, par la fourniture de vélos et même en aidant la famille a surveiller leur alimentation et à l’équilibrer.

La maison de Tru

Nous sommes donc allés revoir Tru et ses enfants Ha et Huy qui, vous vous en souvenez peut être , avaient vu leur ancienne maison s’écrouler pendant la construction de la nouvelle.

Tru  élevait courageusement ses enfants après que son mari les ait abandonnés.

En tous cas, le plus visible, c'est la gaieté qui règne désormais dans cette maison. Afin que la famille puisse s'alimenter, et tout particulièrement en protéines, la Présidente de École Pour Tous Vietnam avait apporté un coq et des poules.

La Maison de Thoa

Autre famille dans une nécessité grave, Thoa et de ses deux enfants, Phuong et Duc Anh. Là  aussi, le père s'est sauvé, ne pouvant supporter la misère. Si, au contraire de Tru, il n'y a pas un clan autour d'elle, par contre, la famille de son déserteur de mari est restée a la soutenir, bien qu'elle soit aussi dans la précarité.

C'est ainsi qu'ils lui ont offert quelques briques pour construire un mur auquel vint s'adosser un four traditionnel, pour sa cuisine.

Là , la Fondation Abbé Pierre a amené, avec cette maison, un peu de bien-être, mais, aussi de l'espoir.

Pendant les deux prochains jours, nous partirons, avec Ecole Pour Tous au Vietnam et Jasmin Tonkin Travel, pour la province de Vinh Phuc, afin de travailler sur plusieurs axes de notre activité dans cette région pauvre, avec aussi, La Fondation Abbé Pierre et Les Enfants d'En Face France.

En fait, ce post est un essai de vidéo, avant la  visite qui nous demandera ce support pour présenter nos actions. Espérons que nous serons meilleurs  sur le théâtre d'activités.

Évidemment, afin que les contributeurs de nos ONG sachent bien ou va leurs dons, nous relaterons, comme d'habitude, notre activité, durant ces deux jours, sur ce blog et les différents sites sociaux.

A bientôt, donc!

Dans la période qui suit la fête du Têt, les Vietnamiens partent à travers le pays pour des pèlerinages, et les temples les plus connus ne désemplissent pas de pèlerins et d’offrandes.

C’est aussi une période pendant laquelle se déroulent les fêtes de village. Il s’agit, dans les campagnes, de demander au Génie tutélaire d’assurer aux villageois la prospérité qui sera la conséquence d’une bonne météo et donc, de belles récoltes.

Tout le monde se réunit au Temple pour une cérémonie rituelle, financée en partie par la commune et en partie par les donations des villageois.

Les officiants sont des hommes de plus de soixante ans, porteurs de sagesse et d’expérience. Ils sont assistés de jeunes filles qui sont les symboles de pureté et d’avenir.

Apres la cérémonie, bien évidemment, nous sommes conviés a partager les plateaux de plats traditionnels

Au premier plan, le Banh Duc: Farine de riz, chaux, arachides, c''est le plat local

Le Banh Khuc, farine de riz gluant, soja, porc et herbes médicinales

Le Banh Troi, un des rares plats sucrés au Vietnam, au riz gluant et sucre de canne

Avant  même, les premières lueurs du jour, un ballet de motos surchargées évolue dans Hanoi pour porter les marchandises aux commerçants de la ville.

Situé à 12 

                                                                                      Photo René Labat

Comme beaucoup de militaires, mon père passait ses vacances a Dalat, sur la colline ou l'on voit encore les "villas Françaises" Il nous renvoyait des cartes postales à ma sœur et à moi,

Le terme de Moï, utilisé par les colons, regroupait les ethnies diverses des Hauts Plateaux. Il est très péjoratif.

Mon père parlait des Moïs, mais je n'ai jamais discerné la moindre nuance péjorative ou condescendante dans ses propos, bien au contraire, il était plutôt admiratif de leur faculté à vivre dans la nature, de leur culture et des exploits des chasseurs de tigre avec leur seule lance pour arme.

 A 12 km de la ville de Dà Lat, le mont Lang Biang culmine à 2.167 m. Du sommet, les touristes peuvent admirer un vaste panorama. Une légende raconte que Lang, fils du chef de la tribu Lat, était tombé amoureux de Biang, fille du chef de la tribu Chil. Mais appartenant à différentes tribus, ils ne furent pas autorisés à se marier. Les deux jeunes se sont donc suicidés ensemble pour montrer leur amour et leur opposition aux traditions. Après leur mort, les deux pères furent tellement malheureux qu’ils décidèrent de réunir les tribus Lat, Chil et Sré pour créer l’ethnie K'ho. Les habitants ont alors baptisé ce mont «Lang Biang» en mémoire de ce couple.

Avant le sacrifice du buffle

Chez les Cor, le mât rituel pour le sacrifice du buffle est une œuvre collective des villageois. Le bois pour le fabriquer doit obligatoirement être le go cho (Parashorea Chinensis)gô. D’après les patriarches, cet arbre a été sélectionné pour fabriquer la partie principale de l’ouvrage en raison de sa longévité et de sa solidité, censée représenter la force et la santé des Cor.

1956-Elle  n'était pas encore inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, pas encore une des 7 Merveille Naturelles, mais elle fascinait déjà les aviateurs qui ne manquaient jamais l'occasion de faire un détour au-dessus de ses célèbres excroissances du Golfe du Tonkin

Les jonques à  fond plat et voiles factices ne sont pas encore apparues pour transporter les touristes venus du monde entier,

Ce sont des embarcations de pêcheurs qui se faufilent entre les rochers, ou bien de pirates a l'affut de butin.

Desormais, seules les jonques ont changé et les pirates cherchent d'autres butins.